Le coquelicot

Peu aprés la guerre, une américaine, Moina Michael, décida de porter un coquelicot en mémoire des millions de morts de la guerre. Aprés un voyage aux Etats-Unis, une française, Madame Guérin, décida de vendre des coquelicots faits mains pour venir en aide aux enfants sans ressources des régions dévastées par la guerre. Dès le mois de novembre, au Canada, les coquelicots fleurirent sur les vestes, sur la poitrine des canadiens, sur les robes et les chapeaux.

A la belle saison, la plaine de Flandres rend également hommage aux hommes qui ont imprégné sa terre de leur sang en se parant de cette fleur. Chacune d'elle représente l'âme d'un soldat veillant sur le champ de bataille pour la liberté et l'éternité.


Cette fleur inspira également au Lieutenant-Colonel John McCrae un poème dédié aux poilus et aux soldats canadiens intitulé : "Au Champ d'honneur".

Les bombardements intensifs durant les combats provoquèrent un labourage du sol de Flandres et d'Artois en profondeur. Celui-ci causa un mélange des couches superficielles du sol et de celles plus profondes contenant de la craie. L'apport de calcaire sur les couches supérieures augmenta l'alcalinité du sol et permit à la nature de parer naturellement la plaine de coquelicots pour honorer la sépulture des disparus. Selon la légende, chaque coquelicot est l'incarnation de l'âme d'un soldat mort pendant la Grande Guerre.


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