La crête de Vimy surplombe la plaine de Lens. Par beau temps, on peut même voir les tours du quartier d'affaires de Lille "EuraLille". Cette position donne un avantage certain à celui qui pourra voir de loin les mouvements de troupes ennemis. L'Allemagne se trouve à plusieurs centaines de kilomètres droit devant.
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La composition tactique des unités est réorganisée. Un
peloton (35 à 40 hommes) qui comprenait 4 sections de fusiliers est désormais
formé de 2 sections de fusiliers, une section de grenadiers et une section de
mitrailleurs. Placés dorénavant au coeur de l'action, grenadiers et
mitrailleurs décuplent la puissance de feu et l'efficacité du peloton en
configuration de combat. D'autre part, la doctrine sur l'usage des
mitrailleuses est rédéfinie. D'un usage défensif, on passe à un usage offensif.
Au coeur du champ de bataille, elles protègent directement le terrain conquis
et la progression des fantassins. |
Le lundi de Pâques 9 avril 1917, à 5 h 30, un millier de canon et des
dizaines de mitrailleuses ouvrirent le feu. Sous une pluie mélée de neige, les
fantassins canadiens sortent de leur tranchée. Derrière le feu roulant, ils
progressent vers les défenses allemandes disloquées et se battent avec les
survivants de la tranchée adverse à la grenade.
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